Sony Xperia 5 IV Test : Le smartphone parfait ?

Spécifications
  • écran : OLED 6,1 pouces, 2 520 x 1 080 pixels (FHD+), fréquence de rafraîchissement de 120 Hertz, verre Corning Gorilla Victus, format 21:9
  • Dimensions : 156 x 67 x 8,2 mm (H x L x P)
  • Poids : 172 g (batterie incluse)
  • SoC : Snapdragon 8 Gen 1 (SM8450)
  • Mémoire : 8 GB LPDDR4 RAM 128 GB UFS 2.2 ROM
  • Logiciel : Android 12
  • Mémoire extensible : Jusqu'à 1 TB
  • Appareil photo principal : 12 MP | diaphragme f/1.7 | capteur Exmor 1/1.7 pouce | IMX557 | distance focale équivalente 24 mm | angle de vue 82° | OIS, PDAF et suivi en temps réel
  • Caméra ultra grand angle : 12 MP | Ouverture f/2.2 | Capteur Exmor 1/2.5 pouce | IMX563 | Focale équivalente 16 mm | Angle de vue 124° | PDAF
  • Télécaméra : 12 MP | diaphragme f/2.4 | capteur Exmor 1/3.5 pouces | IMX650 | distance focale équivalente 60 mm | angle de vue 40° | zoom optique 2.5x OIS, PDAF
  • Selfie : 12 MP | diaphragme f/2.0 | capteur Exmor 1/2.9 pouce | IMX663 | angle de vision 83
  • Vidéo : 4K | 120 fps | OIS, EIS
  • audio : Haut-parleurs avant stéréo avec Dolby Atmos, jack 3,5 mm
  • Batterie rechargeable : 5 000 mAh
  • Recharger : par câble 30 watts
  • Chargement sans fil (Qi) : 15 watts
  • Certification IP : IP65/68
Pour
  • Excellent écran OLED "Bravia" 21:9 avec taux de rafraîchissement de 120 Hz
  • Design maniable et de qualité
  • Haut-parleurs stéréo orientés vers l'avant
  • Prise audio analogique
  • Qualité photo décente
  • Application professionnelle de la caméra
  • Excellente autonomie de la batterie
  • Certification IP68
  • Support microSD
Cons
  • "Bloatware" à un MSRP de $999
  • Politique moyenne de mise à jour des logiciels
  • Absence de partage de visage
  • Pas de bloc d'alimentation fourni
  • Le processeur surchauffe légèrement
  • Recharge lente de la batterie

Le Sony Xperia 5 IV a été officiellement présenté à l'IFA en septembre 2022. Bien que l'entreprise se soit manifestement éloignée de la grande scène des smartphones, trois nouveaux modèles Xperia sont lancés chaque année. Subjectivement, le Xperia 5 IV est le meilleur choix pour tous, car il est relativement compact, bien qu'il ait la technologie phare sous le capot. De plus, ce smartphone "compact" est disponible à un prix nettement plus avantageux trois mois seulement après sa présentation, de sorte que notre rapport de test détaillé n'aurait pas pu tomber à un meilleur moment.

Le Sony Xperia 5 IV en bref

Le Sony Xperia 5 IV a été présenté avec ses frères et sœurs, le Sony Xperia 1 IV et le Xperia 10 IV, au début de l'année à l'IFA 2022. Bien que le Sony Xperia 5 IV, disponible en blanc, vert et noir, ne soit pas le modèle phare ultime de l'entreprise japonaise, son prix de vente conseillé (PVR) est toujours de la coquette somme de 999 dollars américains (entre-temps réduit à 799 dollars américains).

Aujourd'hui, presque trois mois plus tard, l'entreprise japonaise a au moins baissé le prix à 799 dollars US, et les comparaisons de prix indiquent qu'il s'agit du nouveau prix maximum. A ce prix, le smartphone de Sony devient vraiment intéressant.

Sony a amélioré le Xperia 5 IV sur presque tous les points : il y a un écran plus lumineux, une batterie plus grande, un meilleur appareil photo principal, un processeur plus rapide et même le chargement sans fil est désormais à bord. Pour ceux qui aiment ce smartphone, le choix est clair. Mais attention : selon l'envie et l'humeur, il y a quelques petites faiblesses avec lesquelles on peut peut-être vivre.

La longue durée de charge de la batterie et le SoC Snapdragon 8 Gen 1 en font définitivement partie. Le processeur surchauffe à notre goût beaucoup trop rapidement en charge, ce qui se ressent dans différentes situations. Dans ce cas, le Snapdragon 8+ Gen 1 aurait été un bien meilleur choix, qui aurait été disponible dès la sortie du smartphone. Mais tout d'abord, jetons un coup d'œil derrière l'écran 21:9.

Sony Xperia 5 IV Design et qualité de fabrication

Sony fait lui-même la promotion du Xperia 5 VI comme un smartphone Android "compact". Avec une longueur de 156 millimètres, il est pourtant tout sauf compact. Seuls sa largeur de 67 millimètres et son épaisseur de 8,2 millimètres lui permettent d'offrir une très bonne prise en main et de peser 172 grammes.

Ça m'a plu :

  • Très bonne prise en main avec un facteur de forme chic.
  • Verre Corning Gorilla Victus.
  • LED de notification.
  • Très bonne finition.
  • Superbe son stéréo.
  • Certifié IP65/68.
  • Prise jack de 3,5 mm.

Ce qui ne me plaît pas

  • La position du capteur d'empreintes digitales (selon les préférences).
  • Pas de reconnaissance faciale.

Le cadre en aluminium, anguleux mais arrondi, tient très bien et de manière sûre dans la main. Le dos n'est pas magnétique pour les empreintes digitales et, malgré le dos en verre, il n'y a pas de risque de glissement. Le côté gauche est totalement dépourvu de boutons ou de capteurs, tandis que le côté droit est équipé de tous les boutons nécessaires. Le bouton universel d'alimentation et de veille se trouve presque au milieu, tout comme le scanner d'empreintes digitales placé un peu plus bas. Au-dessus se trouve la touche de volume et tout en bas (en haut à droite en mode paysage) un déclencheur à deux niveaux pour l'appareil photo.

Pour les droitiers, le capteur d'empreintes digitales est parfaitement placé à côté du bouton d'allumage. Pour les 10,6 % restants de la population qui sont gauchers ou qui, comme moi, préfèrent tenir leur smartphone dans la main gauche, la situation est plutôt sombre. D'autant plus que la reconnaissance faciale n'est pas non plus prise en charge. J'en profite pour signaler que le capteur d'empreintes digitales déjà mentionné ne fonctionne pas très bien sous la pluie.

Sony a intégré une LED de notification et des haut-parleurs stéréo orientés vers l'avant avec un son Dolby Atmos plus que satisfaisant dans les larges bords au-dessus et en dessous de l'écran allongé. En général, Sony s'y connaît en audio et prend en charge LDAC, 360 Reality Audio (Upmix), DSEE Ultimate, aptX, FLAC, Opus, Dolby AC-4 et de nombreux autres codecs audio. Sur le dessus, on trouve même une prise audio analogique pour un jack de 3,5 mm.

Une autre rareté parmi les smartphones phares est l'extension optionnelle de la mémoire jusqu'à 1 TB via une carte microSD. En revanche, le fonctionnement en double SIM n'est possible qu'avec une Nano-SIM et une eSIM. Pour le plus grand plaisir du rédacteur, le slot SIM peut être éjecté sans outil spécial.

Écran du Sony Xperia 5 IV

Il y a quelques années, la caractéristique unique de Sony était l'écran large 21:9 sur ses smartphones. Avec ce rapport largeur/hauteur, il sort définitivement du cadre en aluminium. Le Sony Xperia 5 IV conserve également ce format, mais ce qui semble peu naturel au premier abord s'avère tout à fait utile au quotidien.

Ce qui me plaît

  • L'écran est 50 % plus lumineux que celui de son prédécesseur.
  • Superbe expérience de streaming vidéo.


Ce qui ne me plaît pas

  • L'espace colorimétrique est légèrement plus petit que celui de son prédécesseur.
  • Seuls les taux de rafraîchissement de 60 ou 120 hertz sont possibles.

Commençons par les faits les plus simples : Nous avons affaire à un écran OLED de 6,1 pouces avec une résolution de 2.520 x 1.080 pixels (FHD+) à 449 ppi. La fréquence de rafraîchissement maximale est de 120 Hertz et ne peut être réduite qu'à 60 Hz. Il n'y a donc pas de taux de rafraîchissement adaptatif, et Sony n'a pas publié d'informations sur les raisons de cette décision. Avec un taux d'échantillonnage tactile de 240 Hertz, le fabricant n'indique pas de luminosité maximale, mais d'après nos mesures, elle est de près de 1.000 candelas. Sony a donc augmenté la luminosité d'environ 50 pour cent par rapport à son prédécesseur.

Sony a renoncé aux termes de marketing tels que "Triluminos" ou écran "CinemaWide". Même si le fabricant aime flirter avec le nom de marque "BRAVIA", comme avec l'application "Bravia Core" ou l'application photo "X1 for Mobile", qui affiche presque tous les contenus en "Bravia HDR Quality" plus nets et plus contrastés.

En effet, la dalle OLED est nettement plus lumineuse et offre un affichage très bon et dynamique. On s'habitue étonnamment vite au format inhabituel 21:9. Ce format fait valoir ses atouts non seulement au niveau du toucher et de la facilité d'utilisation optimale, mais aussi pour le streaming. Il faut toutefois faire attention au format "spécial" cinéma lors de la sélection des films. En format 16:9, l'offre est nettement plus importante. Mais le format 21:9 "ultra large" est également de plus en plus apprécié dans le domaine des moniteurs.

En effet, Sony n'a pas intégré la caméra frontale dans l'écran, mais dans le cadre à côté, de sorte que la vue reste totalement dégagée. Seul l'espace chromatique étendu DCI-P3 présente quelques inconvénients par rapport à son prédécesseur. Même si ceux-ci ne sont pas perceptibles pour l'utilisateur, nous ne voulions pas vous priver de la couverture réduite de près de 15%.

Le Sony Xperia 5 IV dispose également d'un Always-on-Display, mais les réglages et le choix d'horloges optionnelles sont encore très limités.

Sony Xperia 5 IV Logiciel

Le Sony Xperia 5 IV est livré avec Android 12 et n'a pas encore vu Android 13. Sony a promis deux mises à jour du système et trois ans de mises à jour de sécurité de la part de Google. Le dernier patch de Google est prévu pour le 1er octobre 2022, donc une promesse plutôt médiocre et qui ne bat pas tous les records. Il serait néanmoins possible de récupérer les clients perdus en travaillant simplement à prolonger la période de support du logiciel.

Ce qui m'a plu

  • Android presque standard.
  • Applications professionnelles pour l'audio, la photo et la vidéo.

Ce qui ne m'a pas plu

  • La garantie de mise à jour est plutôt médiocre.
  • Il y a quand même un peu de bloatware.

L'interface est presque du stock Android, ce qui me plaît personnellement beaucoup. Nous devrons toutefois attendre encore un peu pour la mise à jour déjà annoncée vers Android 13. Il semble en effet que cette mise à jour soit prévue pour décembre 2022.

En fin de compte, le smartphone à 799 dollars embarque également des "bloatwares". On peut se demander si Linkedin, Facebook, Netflix, Tidal et TikTok entrent dans cette catégorie, car beaucoup de personnes installeront de toute façon ces applications. Alors que le smartphone de Sony contient surtout des applications Google, il y a aussi des logiciels maison à bord.

Parmi les applications préinstallées, on trouve des applications aussi visibles que le "Game Enhancer", qui peut être compris comme une boîte de collecte pour tous les jeux installés et un menu en jeu utile. Mais il y a aussi des fonctions moins visibles comme les fenêtres pop-up et multiples, l'écran partagé ou la touche Side-Sense.

Je ne voudrais toutefois pas terminer ce chapitre sans mentionner les applications dites "professionnelles". Il s'agit de Music Pro, Photo Pro, Video Pro et Cinema Pro. Il devient vite évident que Sony veut ici mettre l'accent sur ses compétences clés. Cela ne s'applique pas seulement au domaine audio, qui est déjà devenu évident à côté des haut-parleurs stéréo et de la prise audio, mais aussi aux applications audio multipistes, y compris les petits effets de studio comme le denoiser, la réverbération ou le delay.

L'application Appareil photo est également un petit défi lorsqu'il s'agit de prendre des photos. Essayez simplement de la comprendre : Sony ne propose pas d'alternative pour prendre des photos sur le Xperia 5 IV, puisque Photo Pro est l'outil principal. C'est là que démarre un menu qui semble probablement familier aux possesseurs d'un appareil photo Alpha, mais qui risque dans un premier temps de submerger l'utilisateur moyen. Une molette de sélection de programme virtuelle et des points de mise au point avec détection de phase, déclenchés par la "vraie" touche de l'appareil photo à deux niveaux, ne sont que deux points. Mais nous en reparlerons dans la partie consacrée aux caméras.

Sony Xperia 5 IV Performance

Le Xperia 5 Mark IV de Sony est équipé d'un SoC Snapdragon 8 Gen 1. Il s'agit d'un processeur octa-core dont le noyau principal peut être cadencé jusqu'à 3,0 GHz. Les tâches graphiques sont assurées par le GPU Adreno 730 qui, dans notre cas, est couplé à 8 Go de RAM et à seulement 128 Go de mémoire interne UFS. Heureusement, la mémoire peut être étendue avec une carte microSDXC d'une capacité maximale de 1 To. Sinon, le mot "flagship" n'aurait ici aucun sens.

Ce qui m'a plu

  • Des performances suffisantes dans toutes les situations.
  • Il y a un support microSD.

Ce qui ne m'a pas plu

  • Pas le dernier SoC.
  • L'appareil devient inconfortablement chaud.
  • Pas de choix de mémoire à l'achat.

Le processeur phare de Qualcomm n'était déjà plus le SoC (System on a Chip) le plus rapide au moment de sa sortie et son successeur, le Snapdragon 8+ Gen 1, était déjà disponible. Je ne dis pas cela parce qu'il est 0,2 GHz plus rapide sur un noyau Cortex-X2, mais parce que le processeur est globalement mieux réglé. En d'autres termes, le Snapdragon 8 Gen 1 est une sacrée tête brûlée. L'ensemble de la face arrière en verre chauffe de manière très désagréable. Ce n'est pas seulement le cas lorsque vous jouez, ce que je comprendrais, mais aussi lorsque vous produisez des vidéos 4K. Je dirais aussi : il y a des applications de caméra professionnelles cool dans ce smartphone, mais à quoi servent-elles si le smartphone s'éteint tout simplement au deuxième tir avec Megan Foxy Brown.

La configuration de mémoire de 128 Go tombe essentiellement dans le même piège. Sony ne propose pas de mémoire de 512 Go ou au moins de 256 Go comme alternative. Pour l'application Photo Pro déjà mentionnée, on peut tout juste s'en sortir avec l'option carte mémoire. Mais pour les films 4K, elle ne pourra probablement pas suivre en raison du goulot d'étranglement. Les performances du smartphone sont irréprochables au quotidien.

Pour la faction des faits bruts : Les résultats des benchmarks ne montrent pas les résultats attendus que l'on devrait théoriquement attendre du SoC Snapdragon 8 Gen 1. Cela est principalement dû au fait que le processeur a déjà été bridé par le logiciel afin d'éviter que les entrailles ne fondent directement à travers la face arrière en verre.

Sony Xperia 5 IV Appareil photo

Extérieurement, le Sony Xperia 5 IV ne laisse apparaître que par la touche de déclenchement séparée de l'appareil photo que le flagship met un accent particulier sur la photographie et la vidéographie. Mais les trois caméras de 12 MP, disposées verticalement en haut à gauche de la face arrière, ne donnent pas vraiment l'impression d'un candidat au meilleur smartphone avec caméra de l'année 2022.

Ce qui me plaît

Le déclencheur de l'appareil photo à deux niveaux.
Les résultats photographiques sont convaincants.
Application caméra convaincante.
De véritables fonctions professionnelles.

Ce qui ne m'a pas plu

Pas de mode nuit ni de mode macro.
Utilisation difficile pour les débutants.

Le Sony Xperia IV dispose au total de quatre caméras de 12 mégapixels, une à l'avant au-dessus de l'écran et trois à l'arrière (détails dans les caractéristiques techniques). Au moins pour les caméras, Sony est cohérent, mais cela se reflète-t-il aussi dans les résultats photographiques ? Google a déjà prouvé avec succès qu'avec le bon logiciel de caméra, il est possible de faire de très bonnes photos même sans capteur d'image de 200 MP. Le logiciel de l'appareil photo de Sony convainc déjà visuellement, si ce n'est par les chaussettes.

Ce n'est pas une mince affaire, car les ingénieurs de la série d'appareils photo Alpha ont été consultés. Selon leurs propres dires, ils utilisent la même technologie pour les objectifs du Xperia 5. Cela signifie que le déclencheur fonctionne en deux étapes, comme sur un appareil photo Alpha. La première étape, à moitié enfoncée, permet de faire la mise au point avec de vrais points de focalisation (jusqu'à 247), tandis que la deuxième étape permet de prendre la photo. Ingénieux !

Des choses comme la molette de programme, les photos en rafale (max. 20/sec), le suivi en temps réel et l'eyetracking, tout cela fonctionne vraiment bien avec les animaux et les humains, tout comme le zoom numérique 7,5x (optique 2,5x) assisté par IA, qui caractérise également le Xperia 5 Mark 4 et donne une impression très professionnelle. Trop "professionnel" à la fin de la journée ? Ceux qui n'ont pas d'expérience avec de "vrais" appareils photo ou qui ne souhaitent pas en acquérir devraient peut-être ne pas toucher à ce smartphone. Il existe certes un mode dit "Basic", mais celui qui veut faire de bonnes photos avec le Sony doit d'abord affronter toute la courbe d'apprentissage. On cherche en vain un mode macro ou un mode nuit.

Venons-en maintenant aux résultats photographiques : C'est presque un crime de laisser ce triple appareil photo, manifestement supérieur, se mesurer aux autres par ce temps. Depuis des jours, il n'y a pas de soleil, seule la pluie ou la neige nous tiennent compagnie. Le ciel bleu nous reste caché, les prairies vertes ne sont qu'un rêve et il n'y a déjà pas de fleurs colorées à voir. Nous devons absolument combler ces lacunes.

Pourtant, ces conditions semblent être faites pour le Sony Xperia 5 IV. En effet, pendant la journée, les photos sont tout à fait séduisantes, le flagship compact s'épanouit vraiment par rapport à la concurrence dans des conditions de lumière pas si idéales. Par rapport à son prédécesseur, les portraits, les zooms téléobjectifs et les photos grand angle se sont nettement améliorés.

Ce qui m'a surpris, c'est la différence de couleur des images, qui est particulièrement frappante lorsqu'on compare l'appareil photo principal (24 mm) et le téléobjectif (60 mm). Le jaune du Rubik's Cube, par exemple, est beaucoup plus croustillant avec la caméra principale. De même, les photos de la feuille avec les gouttes d'eau ne pourraient guère être plus différentes. Le jardin d'enfants flottant avec ses fenêtres rondes semble presque identique à 1x et 0,7x.

Les photos de nuit ont fait un bond en avant grâce à la puce BIONZ-X (également de la série Alpha). Bien sûr, une main stable ou un trépied optimisent le résultat, malgré l'Optical SteadyShot (OIS + EIS) - et FlawlessEye (pour les photos de nuit). Cela est particulièrement visible sur la photo des deux cloches, où l'on voit encore les pavés à gauche et le calendrier à droite.

En raison de l'absence de reflets solaires, je n'ai pas pu me faire une idée du traitement "ZEISS T*" des objectifs. Nous nous efforcerons d'y remédier au printemps. Jusqu'à présent, les objectifs Zeiss et leur traitement ont toujours donné d'excellents résultats, comme on peut le voir avec l'exemple du Vivo X80 Pro.

Ce qui m'a personnellement frappé, c'est l'absence d'un mode macro, que l'appareil photo ultra grand angle ne peut pas vraiment compenser de manière judicieuse. Bien que l'appareil affiche un symbole macro en "mode auto", les photos prises signifient autre chose (voir avec les baies rouges). Il en va différemment de l'absence de mode nuit, mais j'ai déjà parlé de la qualité. En résumé, les résultats des triples caméras et des caméras frontales sont nettement meilleurs que ceux de son prédécesseur et s'inscrivent parfaitement dans la catégorie des flagships inférieurs.

Sony a également fait un bond en avant en matière de vidéographie avec le Xperia 5 IV. Le fait de pouvoir choisir entre "Wide Dynamic Range", "Wind Detection" et 4K avec un maximum de 120 images par seconde a encore renforcé ma première impression. Malgré deux applications supplémentaires comme "Video Pro" et "Cinema Pro", je n'ai fait ici qu'effleurer la surface. Si vous souhaitez un article séparé sur la photographie et la vidéographie, n'hésitez pas à nous le faire savoir dans les commentaires. Mon collègue Antoine a également un test détaillé du Sony Xperia 1 IV sur ce sujet.

Sony Xperia 5 IV Batterie

Le Sony Xperia 5 IV est équipé d'une batterie de 5.000 mAh. Bien que la taille du smartphone ait diminué par rapport à son prédécesseur, la cellule énergétique a gagné 500 mAh. Mais ce n'est pas tout : désormais, il y a aussi le chargement sans fil, y compris le "reverse charge" ! Ainsi, l'un des plus grands points critiques du prédécesseur est rayé de la liste des défauts du passé. Mais la joie ne dure que jusqu'à ce que le flagship compact doive être rechargé pour la première fois.

Ce que je tape

  • Longue durée de vie de la batterie.
  • Le chargement sans fil est pris en charge.
  • L'autoliquidation est prise en charge.

Ce que je n'ai pas aimé

  • Pas de câble ou de bloc d'alimentation fourni.
  • 100 minutes de charge pour 100 % de batterie.

On remarque qu'aucun bloc d'alimentation ne rentre dans la boîte plate. Un câble aurait fait l'affaire, mais Sony l'a également omis. Si je suis tout à fait d'accord avec le câble, je ne comprends pas vraiment la raison de l'absence de chargeur. Après tout, les smartphones actuels supportent aussi différentes vitesses de charge, dans le cas du Xperia 5 IV, il s'agit de 30 watts. L'approche à court terme de Xiaomi, qui consiste à permettre l'achat avec ou sans chargeur (pour le même prix), m'a semblé beaucoup plus attrayante. Le client devrait décider lui-même de l'empreinte carbone qu'il souhaite laisser sur la planète.

Pour en revenir à la vitesse de chargement, j'ai utilisé l'adaptateur secteur VOOC de 65 watts de mon OnePlus 9 Pro pour recharger le smartphone de Sony. Après avoir testé le Motorola Razr 2022, qui demande à être rechargé avec une batterie plus petite et un adaptateur secteur de 30 watts (fourni par Motorola), je pensais être préparé à un long temps de charge. Mais le Xperia 5 IV de Sony a dépassé mes attentes les plus folles : Il lui fallait 100 minutes pour atteindre une capacité de batterie de 100 % ! Boum !

Pour donner un aperçu : Après 5 minutes, 10 pour cent de la capacité maximale de la batterie était atteinte, après 30 minutes 45 pour cent et après 60 minutes 79 pour cent. Le chargement sans fil était encore plus lent, mais au moins, il fonctionne de la même manière que le "reverse charging" ! À la fin de la journée, ce qui compte, c'est la distance que je peux parcourir avec une batterie pleine, et là, le smartphone de Sony peut convaincre tout le monde. Le test de batterie "PC Mark Work 3.0" a donné un résultat impressionnant de 16 heures et 17 minutes avec une luminosité d'écran de 200 nits, lorsque le test s'est terminé avec 20 pour cent de capacité restante. Ce sont de véritables valeurs de pointe.

En réalité, dans mon cas, cela a suffi pour une journée et demie avec des messageries Slack configurées, trois comptes e-mail, une navigation intensive, des jeux et des photos. Ceux qui utilisent leur smartphone de manière moins intensive devraient également pouvoir tenir deux jours complets avant de partir à la recherche d'une prise de courant. Tout compte fait, il s'agit donc d'un résultat presque parfait et respectable !

Conclusion

Un "nain" passé presque inaperçu fait sensation ! Chères amies, chers amis, et à juste titre ! Le Sony Xperia 5 IV fait tout mieux que son prédécesseur, le Sony Xperia 5 III, qui avait déjà obtenu quatre étoiles lors du test. Bien sûr, vu les améliorations apportées par rapport à son prédécesseur, il doit y avoir au moins une demi-étoile de plus. Malgré tout, le Xperia 5 IV n'est pas parfait. Le Snapdragon 8 Gen 1 chauffe rapidement et désagréablement en charge et le chargement pourrait également être un peu plus rapide pour un produit phare. Sony pourrait également se rapprocher un peu plus de Samsung en ce qui concerne la politique de mise à jour.

En contrepartie, on obtient un smartphone très maniable avec un excellent écran, une super autonomie de batterie, un chargement sans fil, la prise en charge des cartes microSD, la certification IP68, une prise audio et un appareil photo qui, malgré quatre caméras de 12 mégapixels, prend de très bonnes photos. Ergo : un smartphone avec tout ce que l'on peut désirer.

Avec un prix de vente actuel de 799 dollars, que le fabricant japonais a déjà abaissé par rapport à son prix de vente conseillé de 999 dollars, il est clairement gagnant. Mais comme il ne s'agit pas d'un iPhone 14 d'Apple, le prix a baissé et pourrait encore baisser à l'avenir. Et à ce prix, le Sony Xperia 5 IV reçoit définitivement une recommandation d'achat de ma part. Il faut un peu de temps pour comprendre le smartphone et son logiciel, mais une fois que vous y êtes parvenu, rien ni personne ne peut plus vous en séparer !

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