Test pratique du Huawei MatePad 11.5in S : Je le préfère au papier

Spécifications
  • Écran : LCD 11,5 pouces, 2800×1840 avec taux de rafraîchissement de 30-144 Hz, surface PaperMatte 2.0
  • UNITÉ CENTRALE : Indéterminé
  • Mémoire : 8 GO DE MÉMOIRE VIVE
  • Caméras : 13MP à l'arrière, 8MP à l'avant
  • Mémoire : 256 Go embarqués
  • Système d'exploitation : HarmonyOS 4.0
  • Batterie : 8800mAh
Pour
  • Écran antireflet qui donne l'impression d'être en papier
  • Mémoire suffisante et grande batterie
  • Les accessoires tels que la housse de clavier augmentent la productivité
Cons
  • M-Pencil est en option
  • Mêmes restrictions logicielles que les autres androïdes Huawei

Introduction

La deuxième génération du grand écran de Huawei, appelée PaperMatte, vient de faire son apparition, d'abord sur le MatePad 11.5in S PaperMatte.
J'ai eu l'occasion de tester l'appareil avant sa présentation officielle pour savoir si l'écran est vraiment un rêve - et s'il y a suffisamment d'aspects positifs pour compenser les problèmes logiciels bien documentés de Huawei ici en Occident.

Design et finition

Le dernier MatePad ne s'écarte pas trop de la forme de l'ancien : Elle est très fine (6,2 mm), pèse un poids respectable de 510 g et est composée du mélange bien connu d'aluminium et de verre. J'ai déjà vu des bords d'écran plus fins sur des tablettes dotées d'écrans plus grands, mais pas sur celles qui se situent au bas de l'échelle des prix.

Les boutons d'alimentation et de volume en haut et à droite rappellent un iPad, tout comme les grilles des haut-parleurs qui flanquent le port USB-C sur la face inférieure. Des aimants intégrés dans le cadre maintiennent le M-Pencil Huawei en option en place, tandis que des pogo pins de l'autre côté garantissent que l'accessoire clavier-cover reste entièrement chargé entre les applications. La connexion de données est assurée par Bluetooth, ce qui permet d'utiliser le clavier même lorsqu'il est déconnecté de la tablette.

Je n'ai pas été surpris qu'il n'y ait pas de prise audio de 3,5 mm et que l'appareil ne soit pas étanche, mais ces deux éléments ne sont pas inquiétants.

Il n'y a qu'une caméra arrière de 13 MP à l'arrière et une caméra selfie de 8 MP à l'avant. Cette dernière sera probablement suffisante pour les appels vidéo et la première sera probablement suffisante lorsque le téléphone n'est pas à portée de main - bien que je n'ai pas pu le vérifier lors de ma courte démo.

Affichage et son : le mat est ce qu'il est

L'écran de 11,5 pouces est le cœur du MatePad. La résolution de 2800×1840 est nettement supérieure aux dalles 1080p que l'on trouve habituellement dans cette catégorie de prix. Il y a également plus de pixels que sur le MatePad 11.5 régulier, ce qui signifie que les symboles et le texte sont merveilleusement nets à partir de la distance d'observation normale de la tablette. Le taux de rafraîchissement adaptatif de 30-144 Hz assure des mouvements soyeux et devrait permettre de réduire la consommation de la batterie lors de l'affichage d'images statiques.

Comme il s'agit d'une dalle LCD, elle a un avantage en termes de luminosité, mais elle ne peut pas rivaliser avec l'OLED en termes de contraste et de niveau de noir. Lors de ma démonstration, il avait l'air plutôt vif, mais il faudrait que je le compare à certains de ses concurrents pour voir si les couleurs peuvent rivaliser avec celles des écrans de tablettes traditionnels.

Comme son nom l'indique, le panneau PaperMatte 2.0 a une surface mate qui diffuse particulièrement bien la lumière. Huawei indique que plusieurs couches de verre éliminent jusqu'à 98% des reflets. Ce n'est pas tout à fait du niveau de l'E-Ink, mais c'est nettement mieux qu'un écran de tablette brillant.

Je n'ai pas encore pu essayer les haut-parleurs stéréo du MatePad, je dois donc attendre le test complet pour porter un jugement sur la qualité du son.

Accessoires : le clavier

Il ne m'a fallu que quelques minutes avec le nouveau couvercle du clavier pour me rendre compte qu'il s'agissait d'une grande amélioration par rapport au dernier MatePad 11.5in. La couverture se fixe désormais au dos de la tablette à l'aide d'aimants, au lieu d'envelopper le tout de silicone. Elle n'offre pas autant de protection contre les chutes, mais comme j'utilise rarement les tablettes en déplacement, je ne pense pas qu'elle me manquera.

Le clavier est disponible en noir et en gris, mais je n'ai vu que la version noire. Il n'a pas la courbure du Magic Keyboard d'Apple, mais les touches semblaient suffisamment élastiques et avaient une bonne course. Je trouve que c'est une bonne chose que Huawei n'ait pas essayé de forcer un pavé tactile à l'intérieur ; Android fonctionne tout simplement mieux avec les commandes tactiles. Certaines touches ont dû être réduites de moitié, mais cela n'a pas eu d'impact sur mes mots par minute lors d'un bref test de frappe.

Le couvercle du clavier ne se contente pas d'imiter la disposition d'un ordinateur portable, il peut également être utilisé séparément de la tablette et peut être ajusté entre 120 et 165 degrés pour obtenir une disposition comme dans un studio. C'est très pratique pour faire des croquis ou prendre des notes avec le M-Pencil, qui en est maintenant à sa troisième génération.

Le capteur de pression est 6 fois plus élevé que celui de la génération précédente de stylos, avec un total de 10 000 niveaux. Les différents outils du stylet se sont révélés convaincants dans les applications d'esquisse que j'ai essayées, mais c'est le frottement de l'écran qui a fait la plus grande différence. J'avais plus l'impression d'écrire sur du papier que n'importe quelle autre tablette à façade en verre que j'ai essayée récemment. La technologie NearLink de Huawei, conçue sur mesure, promet une plus grande autonomie que le Bluetooth, mais comme la tablette recharge également le stylet lorsqu'elle n'est pas utilisée, je doute qu'elle soit un jour à court de jus par inadvertance.

Performance et autonomie : juste ce qu'il faut

Le MatePad 11.5in S PaperMatte est livré avec HarmonyOS 4.0 de Huawei, qui contient toutes les optimisations Android habituelles du fabricant. Cela inclut une barre d'outils d'applications en bas de l'écran d'accueil, dont la moitié est remplie des applications préférées et l'autre moitié déplace les applications les plus utilisées si nécessaire. Le multitâche avec plusieurs fenêtres et l'affichage partagé est facile à activer, et vous pouvez enregistrer certaines paires d'apps pour les lancer rapidement plus tard.

Il y a un bon choix d'applications préinstallées, qui proviennent presque exclusivement de Huawei. L'accent est clairement mis sur la productivité, avec des outils pour la prise de notes, la retouche photo et les carnets de croquis, ainsi que les apps multimédia habituelles. Mais je dois aussi mentionner l'éléphant dans la pièce : L'AppGallery de Huawei reste loin derrière le Google Play Store lorsqu'il s'agit de télécharger des marques connues, et l'absence de services Google Play signifie que le sideloading de vos favoris ne garantit pas qu'ils fonctionnent réellement.

Je n'ai pas eu l'occasion de tester correctement les performances du MatePad, car je n'ai pas eu le temps d'installer des jeux particulièrement exigeants. L'appareil est alimenté par un chipset non nommé - Huawei est étrangement discret sur les CPU ces derniers temps, ce qui signifie qu'il s'agira soit d'une puce Kirin maison, soit d'un Snapdragon vieux de plusieurs générations. Quoi qu'il en soit, 8 Go de RAM et 256 Go d'espace de stockage ne semblent pas trop mal pour une tablette à un prix raisonnable. L'ouverture des applications, le passage rapide d'une tâche à l'autre et la lecture de vidéos via le navigateur web (il n'y a pas d'application YouTube) se sont déroulés de manière assez fluide.

La durée de vie de la batterie de 8800 mAh entre deux recharges reste pour l'instant un mystère. L'ancien MatePad 11.5″ avait une batterie plus petite de 7700 mAh qui tenait quelques jours si l'on se limitait à des tâches productives, ou environ huit heures de lecture continue. Ici, je m'attendais à un peu plus, mais la confirmation peut attendre un test complet.

Huawei MatePad 11.5in S PaperMatte premier bilan

Il est encore relativement tôt pour la technologie d'affichage PaperMate de Huawei, mais je ne serais pas surpris que les fabricants de ces coûteux ordinateurs portables eInk regardent par-dessus leur épaule. Cet écran de deuxième génération est également très beau en plein soleil. La surface structurée donne en outre une impression convaincante de vrai papier. Les créatifs qui aiment écrire ou dessiner vont l'adorer.

Bien sûr, il faut acheter le M-Pencil séparément et se frayer un chemin à travers le champ de mines que constitue la prise en charge lacunaire des applications par Huawei. Mais c'est toujours beaucoup de tablettes pour l'argent. Elle est fine et légère et offre de nombreux accessoires officiels pour la transformer en un appareil plus productif. Si l'autonomie de la batterie et les performances sont à la hauteur de celles de la concurrence, il pourrait s'agir d'un appareil à surveiller lors de son lancement le 18 juin.

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