Hearst est le dernier grand éditeur américain à avoir signé un accord de licence de son contenu avec OpenAI, l'inventeur de ChatGPT. Dans le cadre de ce partenariat, annoncé mardi, le contenu de plus de 60 publications appartenant à Hearst sera publié dans ChatGPT et d'autres produits OpenAI. Parmi les titres les plus connus de l'éditeur figurent Esquire, Cosmopolitan et Elle. Il possède également des journaux comme le San Francisco Chronicle. Lorsque des contenus de Hearst apparaîtront dans ChatGPT, le logiciel fournira des citations et des liens directs.
Les organisations n'ont pas révélé les termes financiers de l'accord. Contrairement au partenariat qu'OpenAI a conclu en mai avec Dotdash Meredith, l'accord avec Hearst ne semble pas inclure de projets de collaboration entre les deux entreprises dans le domaine des technologies publicitaires.
"Alors que l'IA générative gagne en maturité, il est essentiel que le journalisme créé par des journalistes professionnels soit au cœur de tous les produits d'IA", a déclaré Jeff Johnson, président de la division journaux de Hearst. "Cet accord permet au contenu de confiance et à la curation créés par les journalistes primés de Hearst Newspapers d'être intégrés dans les produits OpenAI tels que ChatGPT afin de fournir des résultats plus opportuns et plus pertinents".
Cette annonce intervient moins d'une semaine après la nouvelle qu'OpenAI a récemment levé un montant record de 6,6 milliards de dollars de nouveau capital-risque. Depuis début 2024, OpenAI a signé des accords de licence avec le Financial Times et Condé Nast, qui possède des publications telles que Vogue, The New Yorker et Wired. En même temps, tous les éditeurs n'étaient pas aussi intéressés par une collaboration avec le géant de l'IA. A la fin de l'année dernière, le New York Times a poursuivi OpenAI en justice, en même temps que des publications du groupe Alden Capital comme The Chicago Tribune et le New York Daily News, qui ont ensuite déposé leur propre plainte.
