Google poursuivi en justice après que le Consumer Financial Protection Bureau a ordonné la supervision de sa division de paiement

Le Consumer Financial Protection Bureau (CFPB) a annoncé vendredi qu'il avait ordonné la supervision fédérale de Google Payment Corp. après avoir constaté que l'entreprise répondait aux exigences légales pour une telle supervision. Le CFPB supervise les banques, les coopératives de crédit et d'autres institutions financières et a récemment publié une ordonnance sur la supervision des applications de paiement numérique. Dans l'ordonnance, qui se concentre sur l'application Google Pay et son service de paiement peer-to-peer (P2P) (qui a été suspendu aux États-Unis au début de l'année), le CFPB a déclaré qu'il avait "des motifs raisonnables de croire que Google a adopté un comportement qui présente des risques pour les consommateurs". Peu après cette annonce, Google a déposé un recours contre cette décision, comme le rapporte Reuters.

Les risques identifiés par le CFPB sont liés à la gestion par Google des transactions erronées et à la prévention de la fraude. Selon l'ordonnance, la gestion des plaintes des clients indique que Google n'a pas enquêté de manière appropriée sur les transferts erronés ou n'a pas expliqué de manière adéquate les résultats de ses enquêtes sur ces problèmes. Les plaintes indiquent également que Google n'a pas fait suffisamment d'efforts pour prévenir la fraude, selon l'ordonnance. L'annonce du CFPB précise toutefois que l'ordonnance "ne constitue pas un constat de faute de la part de l'entreprise" et qu'elle "ne nécessite pas la réalisation d'un audit réglementaire par le CFPB".

Dans une déclaration à TechCrunch, un porte-parole de Google a déclaré : "Il s'agit clairement d'un cas de surréglementation gouvernementale concernant les paiements poste à poste de Google Pay, qui n'ont jamais présenté de risque et qui ne sont plus proposés aux États-Unis, et nous contesterons cette décision devant les tribunaux". L'ordonnance du CFPB reconnaît que Google Pay a été abandonné, mais que cela "ne constitue pas une base pour ne pas soumettre Google à la surveillance", bien que cela puisse influencer la décision de mener un audit.

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